Traitement maladie Parkinson

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Plusieurs médicaments existent pour lutter contre la maladie de Parkinson : la levodopa, les agonistes dopaminergiques et les anticholinergiques.

Ces traitements de Parkinson sont relativement efficaces mais ils doivent être pris avec modération. Par ailleurs, ces médicaments ont une action uniquement symptomatique et ils ne sont instaurés qu'en cas de signes cliniques moteurs. En effet, ces traitements ne sont pas dénués de graves effets secondaires.

Traiter Parkinson avec les agonistes dopaminergiques

Le traitement par agonistes dopaminergiques est un traitement de première intention chez les parkinsoniens de moins de 70 ans.

Principe d'action

Les agonistes dopaminergiques visent à stimuler les récepteurs de la dopamine situés au niveau du cerveau. Pour ce faire, ils vont se lier aux neurones cérébraux comme s'il s'agissait de dopamine.

Ils vont faire en sorte d'augmenter la neurotransmission de dopamine au niveau neuronal.

Avantages

Le traitement par agonistes dopaminergiques (ropinirole par exemple) est utilisé en thérapie simple chez les patients âgés de moins de 70 ans et ne présentant que de faibles symptômes.

Il possède l'avantage de ne pas entraîner les effets secondaires moteurs rencontrés en cas de dopathérapie, et a essentiellement pour but de retarder autant que faire se peut la prise de levodopa étant donné les troubles qu'elle est susceptible de déclencher (notamment la dyskinésie).

Ce n'est que lorsque ce traitement deviendra insuffisant qu'on y adjoindra le traitement dopaminergique.

Certains agonistes comme la rotigotine (NEUPRO®) existent en patchs, tandis que l'apomorphine (APOKINON®) en injection est extrêmement puissante (efficace en moins de 10 minutes) et n'est prescrite qu'au stade des complications lorsque les troubles moteurs sont importants.

Effets secondaires

Outre le fait que les agonistes dopaminergiques ont généralement une efficacité inférieure à celle de la L-dopa (ils sont plus lents et agissent moins), ils sont susceptibles d'entraîner de très graves effets secondaires.

Les plus fréquents sont :

  • des hallucinations ;
  • des délires et confusions ;
  • des troubles digestifs et surtout des nausées.

Ces effets secondaires sont réversibles à l'arrêt du traitement.

Les plus marquants, les troubles comportementaux, concernent 20 % des patients (ils interviennent en cas de surdosage) :

  • jeu pathologique (4 % des cas) ;
  • achats compulsifs (5 % des cas) ;
  • hypersexualité (9 % des cas) ;
  • troubles alimentaires (alimentation compulsive) dans 11 % des cas ;
  • « punding » ou comportement répétitif, excessif et sans but (par exemple mélanger des papiers, réorganiser sans cesse son sac à main ou même jardiner ou peindre de façon compulsive).

Ces effets indésirables sont rassemblés sous le nom de « troubles du contrôle des impulsions ». La prévalence de ces troubles du comportement augmente avec le temps puisque de 20 % de personnes concernées au début du traitement elle passe à 33 % après 5 ans de traitement (la dose journalière et la durée du traitement jouent un rôle majeur dans la survenue de ces troubles).

Traitement de la maladie avec les anticholinergiques

Principe d'action

Les anticholinergiques vont bloquer l'action de l'acétylcholine (un neurotransmetteur), d'où leur nom.

Ils agissent sur le second neurone qui est rendu hyperfonctionnel du fait du mauvais fonctionnement du premier neurone, le neurone dopaminergique.

Quand sont-ils employés ?

Les anticholinergiques : la sélégiline (DEPRENYL®) et la rasagiline (AZILECT®) peuvent être proposés en première intention aux patients qui ne manifestent que de faibles symptômes.

  • Ces traitements seront aussi adressés aux sujets les plus jeunes (moins de 60 ans) lorsqu'ils présentent des tremblements.
  • Les anticholinergiques auront généralement un effet supérieure à la levodopa pour ce qui est des tremblements et ils auraient un effet neuroprotecteur.

À savoir : on retrouve des anticholinergiques dans de nombreux traitements tels que certains somnifères, des antidépresseurs, des anxiolytiques, des antihistaminiques ou encore des antihypertenseurs.

Effets indésirables

Chez les plus de 60 ans, les anticholinergiques ont tendance à entraîner :

  • des troubles mentaux ;
  • des hallucinations ;
  • de la confusion mentale ; 
  • de la rétention urinaire ;
  • des glaucomes.

La sélégiline est contre-indiquée en cas d'hypertension artérielle.

À noter : les personnes qui prennent des anticholinergiques depuis environ deux ans et demi ont un volume cérébral diminué et une activité plus faible au niveau de l'hippocampe, une région particulièrement touchée dans la maladie d'Alzheimer. Cela se traduit naturellement par de moins bons résultats aux tests cognitifs.

Perspectives d'avenir

La maladie de Parkinson fait l'objet de nombreuses recherches. Il s'agit même du syndrome cérébral le plus étudié dans l'Hexagone.

4 axes d'études

Les études sont axées sur des objectifs bien précis qui sont essentiellement :

  1. mettre au point des traitements entraînant peu d'effets secondaires ;
  2. trouver des molécules capables de traiter les troubles associés à la maladie lorsqu'ils sont dus à l'atteinte de neurones ne faisant pas partie du système dopaminergique ;
  3. traiter le cerveau à partir de cellules-souches (avec le moins de risques possibles) ;
  4. développer des traitements destinés à protéger les neurones afin de limiter l'évolution de la maladie.

La piste de l'acide ursodésoxycholique

L'acide ursodésoxycholique (UCDA) est une molécule classiquement utilisée pour traiter des affections du foie, telles que les cirrhoses ou les calculs biliaires. Mais les chercheurs d'une équipe internationale ont découvert que cette substance (qui bénéficie déjà d'une autorisation de mise sur le marché) était efficace contre la maladie de Parkinson.

En effet, la maladie entraîne un dysfonctionnement des mitochondries, or l'UCDA exerce un effet bénéfique sur ces mêmes mitochondries. Pour les chercheurs, il ne reste plus qu'à déterminer le bon dosage pour obtenir un médicament permettant de ralentir, voire de stopper complètement la progression de la maladie.

L'intérêt de l'Atremorine

Traitement 100 % naturel élaboré par le professeur espagnol Ramón Cacabelos, l'Atremorine (laboratoires Perfect Health Solutions) a fait l’objet de plusieurs études concluantes. Il s'agit d'un complément alimentaire réalisé à partir d’une légumineuse, la fève des marais, couplée à de la vitamine E. En effet, la fève des marais est très riche en L‑Dopa, molécule à partir de laquelle le corps fabrique la dopamine (et reconnue par l’OMS comme le médicament le moins cher pour freiner la maladie de Parkinson).

L'Atremorine permet de compenser le manque de dopamine (elle augmenterait son taux dans le sang jusqu'à 500 %) et de préserver les tissus et cellules cérébraux qui la produisent.

Bien que les patients puissent prendre de l’Atremorine quel que soit le stade de leur maladie, plus elle est prise en charge rapidement plus il restera de substance noire et donc mieux plus elle sera efficace. Elle bloquerait l’avancée de la maladie et permettrait aux patients de mieux vivre en retrouvant de la mobilité et des mouvements plus fluides. Le traitement par Atremorine est toutefois plus complexe qu’un traitement conventionnel et il se montre efficace sur e long terme. Il faut par ailleurs trouver les bons dosages et il est donc indispensable d'en parler avec son médecin, ou de rechercher un médecin qui accepte ce traitement.

Ces pros peuvent vous aider