Kinésithérapie Parkinson

Sommaire

Une kinésithérapeute masse une patiente

La kinésithérapie fait partie, avec l'orthophonie, de la rééducation dont les patients atteints par la maladie de Parkinson doivent bénéficier dès le début.

Objectifs de la kinésithérapie face au Parkinson

La kinésithérapie vise :

  • à lutter contre les symptômes ;
  • à faire travailler le contrôle du mouvement ;
  • à entretenir le tonus musculaire ;
  • à limiter les douleurs ;
  • à favoriser la souplesse des articulations.

En complément du traitement médicamenteux la kinésithérapie rend plus efficace cette prise en charge. En effet, lorsque les capacités physiques sont meilleures, le traitement fonctionne naturellement mieux.

Résultats de la kinésithérapie dans la maladie

La kinésithérapie permet d'obtenir des résultats dès son instauration. Elle sera d'autant plus efficace que les séances seront régulières.

  • Si la kinésithérapie ne permet pas de lutter contre les tremblements, elle permet en revanche de diminuer les tremblements dus à un relâchement de l'attention.
  • Elle lutte contre la rigidité et entraîne un relâchement musculaire immédiat (qui ne persiste malheureusement pas dans le temps).
  • Elle permet de travailler sur la posture.
  • La kinésithérapie va également permettre de compenser l'akinésie en stimulant le système nerveux (les étapes qui mènent au mouvement son décomposées puis travaillées séparément : décision du mouvement, impulsion, rythme, amplitude et coordination).

Accessoirement, ce travail favorise une bonne circulation sanguine et fait travailler les systèmes cardiaque et pulmonaire.

Parkinson : quand instaurer la kinésithérapie ?

La kinésithérapie n'est pas indispensable dans les premiers instants de la maladie, notamment chez des personnes relativement sportives.

Bon à savoir : sur le plan préventif, les femmes qui pratiquent une activité physique importante présentent 25 % de risques en moins de développer la maladie de Parkinson et ce même lorsque l'activité physique est évaluée plus de 20 ans avant le diagnostic (source : Inserm, université Paris-Saclay et université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) avec Gustave Roussy)

Toutefois, elle est tout de même recommandée pour les personnes :

  • peu sportives ;
  • qui présentent d'emblée des signes de maladresse ;
  • qui éprouvent des douleurs ;
  • qui souffrent d'emblée d'une atteinte axiale (centrale).

Dans un second temps, lorsque la maladie est installée, il est intéressant de coupler la rééducation individuelle et la rééducation en groupe. Celles-ci devront être complétées par des exercices quotidiens à domicile.

Ces pros peuvent vous aider