Orthophonie Parkinson

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L'intérêt de l'orthophonie dans la maladie de Parkinson.

La rééducation orthophonique est fondamentale pour permettre aux parkinsoniens soit de corriger leurs troubles soit de les prévenir.

  • En fonction des patients et de leurs difficultés, elle peut même s'avérer incontournable.
  • Elle jouera un rôle majeur dans la mesure où elle permettra au patient de conserver plus longtemps une certaine forme d'autonomie et dans la mesure où elle réduira l'isolement qui va généralement de paire avec la maladie de Parkinson.

Les problèmes pris en charge par l'orthophoniste sont :

  • les troubles de la déglutition ;
  • les problèmes de phonation (difficultés à parler) ;
  • l'absence d'expression faciale ;
  • la micrographie.

But de la rééducation orthophonique face à Parkinson

Le but exact de la rééducation orthophonique sera d'amener le malade à prendre conscience de ses troubles et à les gérer en les contrôlant de manière volontaire. C'est en passant par divers exercices que le patient pourra progressivement reprendre le contrôle de ses muscles.

Le préalable à toute prise en charge est le bilan qui permet au praticien de :

  • déterminer un axe thérapeutique en fonction des troubles qu'il retrouve ;
  • comprendre dans quelle mesure les troubles sont accentués en fonction :

Le travail réalisé en orthophonie

Puisque le travail d'orthophonie vise à permettre au patient de reprendre le contrôle de ses différents groupes musculaires de façon volontaire, les exercices sont basés sur un travail différencié en fonction des actions à réaliser.

  • Pour travailler la déglutition les exercices portent sur le positionnement de la tête, du cou et la mobilité de la langue (c'est par ailleurs un des principes de base de la technique Alexander). La prise en charge peut aller encore plus loin afin d'éviter la dénutrition : l’orthophoniste peut aider à trouver les aliments ayant une bonne texture (ni trop stricte et qui pourrait entraîner un dégoût alimentaire mai pas non plus trop proche de la normale qui ne résoudrait pas le problème de déglutition).
  • Pour travailler la phonation de nombreux groupes musculaires doivent être mobilisés :
    • les muscles du visage (masséters, temporaux),
    • des joues (maxillaires),
    • la langue,
    • les muscles respiratoires (diaphragmes, intercostaux, sterno-cléido-occipito-mastoïdiens, etc.),
    • les muscles pharyngiens qui vont jouer sur les cordes vocales.
  • Pour travailler sur la parole on peut axer la séance sur un travail :
    • articulaire,
    • rythmique,
    • le chant peut être également employé en complément.
  • Pour travailler sur l'écriture on fera en sorte d'améliorer la posture en position assise en travaillant les muscles du tronc et des membres supérieurs de façon à libérer le geste.

Dans le cas précis de l'écriture, on estime qu'une vingtaine de séances suffisent à rééduquer les malades dans la mesure où le patient pratique régulièrement des exercices personnel entre deux séances.

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