Traitement naturel Parkinson

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Des méthodes distinctes mais efficaces.

Les principaux traitements naturels susceptibles de venir en aide aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont la technique Alexander, l'acupuncture et l'art-thérapie.

Leur approche est fondamentalement différente dans la mesure où :

  • l'acupuncture va travailler sur des méridiens énergétiques qui parcourent le corps et qui entraînent des blocages (l'acupressure fonctionne sur le même principe) ;
  • la technique Alexander (du nom de son initiateur) va faire en sorte de travailler sur les mauvaises postures et sur les automatismes qui y sont liés ;
  • la danse, dans le cadre de l'art-thérapie.

L'avantage principal des méthodes naturelles est de permettre d'améliorer la qualité de vie des patients sans avoir aucun effet secondaire ; elles peuvent même retarder la prise de L-dopa.

D'autres techniques sont susceptibles de venir en aide de façon naturelle aux patients mais elles seront à prendre au cas par cas avec des résultats variables en fonction des patients.

Citons toutefois :

L'approche holistique des médecines naturelles

Les médecines douces ou médecines naturelles, vont avoir en commun l'approche holistique du corps. Cela signifie que le corps est considéré dans son ensemble et pas comme une juxtaposition de parties scindées indépendantes les unes des autres.

C'est à partir de cette conception du corps différente de celle de la médecine classique que les thérapies naturelles proposent des approches innovantes.

C'est en réalité leur concept qui est innovant dans la mesure où il s'éloigne de ce à quoi la médecine allopathique nous a habitués en occident.

L'acupuncture face au Parkinson

Dans l'aspect énergétique sur lequel fonctionne l'acupuncture, la maladie de Parkinson est due à un excès de Vent Interne.

Cette conception propre à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) se décline en trois types d'atteintes distinctes débouchant toutes sur une maladie de Parkinson :

  • soit, en cas de vide d'énergie associé, avec l'ensemble des symptômes typiques majeurs de la maladie (tremblements de repos, akinésie, hypertonie) ;
  • soit, en cas de stagnation d'énergie, avec en plus des symptômes majeurs, des signes cliniques secondaires :
    • ballonnements,
    • symptômes digestifs,
    • vertiges ;
  • soit, en cas de vide énergétique du foie et du rein (dans la conception de la MTC), avec les symptômes majeurs associés à de nombreux signes cliniques secondaires aussi bien mentaux que digestifs ou émotionnels.

Le traitement en acupuncture permet d'obtenir une amélioration sensible des divers symptômes retrouvés.

Cette méthode va avoir une action non seulement symptomatique mais elle permettra également de traiter certains éléments à l'origine de la maladie :

  • diminution de la dégénérescence neuronales (neurones dopaminergiques en particulier) ;
  • augmentation de leur nombre.

L'acupressure se base sur le mêmes principes et est praticable par tout un chacun.

Bon à savoir : le taï-chi et le qi gong donnent également de très bons résultats chez les patients atteints de Parkinson.

La technique Alexander : une rééducation somatique

  • La technique Alexander n'est pas une thérapie à proprement parler, il s'agit davantage d'une méthode de rééducation somatique.
  • Cela signifie que cette technique s'attache à aider les malades (appelés « élèves » dans ce cadre-là) à désapprendre certaines habitudes posturales néfastes.
  • Pour cela, il faut parvenir à prendre conscience de son schéma postural et à mettre en place un système destiné à bloquer toute amorce d'action automatique pour la remplacer par une action volontaire, maîtrisée et surtout plus adaptée à l'organisme.

Résumé, on peut dire que la technique Alexander permet  d'apprendre à :

  • se tenir droit sans tension ;
  • bouger avec facilité ;
  • garder l'esprit alerte mais posé ;
  • être à la fois énergique mais calme (dénué de tension) ;
  • mettre en place l'effort approprié quelle que soit l'activité pratiquée.

On comprend donc en quoi la technique Alexander est tout à fait adaptée aux parkinsoniens.

Non seulement elle viendra en aide aux malades dans le cadre de leurs problèmes moteurs mais elle leur permettra également de retrouver une autonomie qui, naturellement, aura tendance à diminuer les états dépressifs auxquels les malades doivent généralement faire face.

La musculation et la danse

Pour ceux qui le peuvent, la musculation (intense mais adaptée aux capacités de chacun) est une activité physique fortement recommandée car elle stimule le système nerveux central. Elle est à pratiquer 2 à 3 fois par semaine pendant plusieurs mois pour voir fortement et durablement diminuer l'intensité des symptômes.

Il existe également une solution pour les patients les plus fragiles qui ne peuvent pas faire de la musculation : la danse. Qu'il s'agisse de danse traditionnelle irlandaise ou de tango, trois mois de pratique suffisent à améliorer considérablement l'équilibre et la mobilité des malades. Cela est dû au fait que la danse combine une activité sportive à des exercices d’équilibre et de souplesse, le tout sur une musique rythmée qui a elle-même un impact positif sur le Parkinson.

Source : World Health Organization. Can you dance your way to better health and well-being? For the first time, WHO studies the link between arts and health. 11 November 2019).

Sur le plan préventif, les femmes qui pratiquent une activité physique importante présentent moins de risques de développer la maladie de Parkinson (même lorsque l'activité physique est évaluée plus de 20 ans avant le diagnostic).

Maladie de Parkinson : les autres méthodes naturelles

Certaines médecines naturelles peuvent venir en aide aux parkinsoniens même si elles ne prétendent pas guérir définitivement les malades.

L'ostéopathie

Parmi les thérapies complémentaires, l'ostéopathie peut être intéressante dans la mesure où elle aide à relâcher un certain nombre de tensions et favorise la prise de conscience du corps.

Le rééquilibrage général aura une action à la fois émotionnelle et physique, le traitement éventuel d'un whiplash injury (coup du lapin ou choc, physique et émotionnel) étant la clef de voûte de cette prise en charge.

Le décodage biologique des maladies

Le décodage biologique des maladies pourra être d'une aide précieuse pour comprendre les tenants et aboutissants émotionnels de la maladie.

Cette approche est particulièrement intéressante pour ne pas vivre la maladie comme une fatalité mais plutôt comme une réaction du corps face à des traumatismes émotionnels ingérables.

Bien qu'il existe autant de conflits possibles que de malades et que de maladies de Parkinson proprement dites, les colorations conflictuelles qui prédominent dans ce type de pathologie sont la dévalorisation et l'impuissance.

La naturopathie

La naturopathie propose de mettre en place une alimentation plus saine et une hygiène de vie adaptée.

Dans la mesure où une des causes de la maladie de Parkinson est d'ordre environnemental, c'est l'anticipation de la maladie, la prévention, qui sera fondamentale. C'est dans cette optique que la naturopathie sera tout particulièrement indiquée.

Ainsi, au rang des substances toxiques suspectées, on retrouve :

  • les pesticides, les herbicides et les insecticides (deux fois plus de risques de développer la maladie chez les agriculteurs qui les utilisent et qui y sont exposés) ;
  • les métaux lourds (aluminium, mercure, plomb, cuivre, manganèse, etc.) ;
  • les aliments neurotoxiques tels que l'aspartame ;
  • les neurotoxiques d'origine virale.

Par ailleurs, certains produits alimentaires semblent avoir une incidence sur la sévérité des symptômes. Ce sont des produits aussi variés que les conserves de fruits et de légumes, les aliments frits, les crèmes glacées, les produits laitiers, les pâtes, les légumes surgelés, la viande de bœuf… Dans l'idéal, il faut tester leur exclusion de l’alimentation, en fonction de chaque personne.

En naturopathie, non seulement on se préoccupe d'éviter ce type de substances (traitements naturels dans les exploitations agricoles, eau filtrée, cosmétiques naturels, nourriture issue de l'agriculture biologique), mais on tient également compte de l'aspect émotionnel qui est crucial.

L’alimentation participe au maintien et à l’amélioration des conditions de vie dans la maladie de Parkinson. Il est donc également essentiel de maintenir le plaisir de manger et de mettre toutes les chances de son côté : bonne posture (dos droit avec la tête légèrement fléchie vers le menton), environnement calme, couverts adaptés, textures des aliments et des boissons adaptées...

Parmi les facteurs dits environnementaux, celui lié au microbiote intestinal est étudié et son équilibre est de plus en plus mis en parallèle avec l’évolution de la maladie. Concrètement, c'est le régime méditerranéen qui donne les meilleurs résultats en apportant des fruits, légumes (sources de prébiotiques), légumineuses et huiles végétales qui permettent de rééquilibrer le microbiote et de lutter contre la dysbiose.

Bon à savoir : la prise de probiotiques se discute au cas par cas car certains contiennent des bactéries de type Enterococcus qui sont déconseillées en raison de leur action dans l’intestin sur le médicament de base utilisé dans la maladie, la L-Dopa.

  • Les naturopathes pourront aussi conseiller des compléments alimentaires, notamment de la vitamine D dans la mesure où la plupart des Parkinsoniens sont généralement carencés. Or, non seulement une supplémentation en vitamine D prévient l'apparition du Parkinson, mais elle permet aussi de ralentir sa progression. Pour cela, il est recommandé de consommer 4 000 UI de vitamine D3 chaque jour.

À noter : quoique moins « puissants » que la vitamine D, d'autres nutriments sont utiles contre Parkinson : curcumine et ceux présents dans la cannelle de Ceylan, le café (2 à 3 tasses par jour) et le thé vert ou encore le safran.

  • Si une dénutrition persiste, il est possible de supplémenter par l’apport de compléments nutritionnels oraux (CNo). Ils doivent être ajoutés aux repas, mais ne les remplacent pas. Pour bien choisir ces compléments, il est préférable de demander au médecin ou au diététicien.
  • La vitamine B6 et surtout les oméga-3 sont également très utiles, notamment la DHA qui est indispensable au développement et au bon fonctionnement du cerveau. Elle pourrait empêcher la dégénérescence des capacités cérébrales.
  • La coenzyme Q10, un antioxydant majeur, indispensable à la production d'énergie au niveau des cellules et qui est impliquée dans le bon fonctionnement des cellules nerveuses. Dans le cadre de la maladie de Parkinson, on recommande de 90 à 2 000 mg/jour sur des périodes prolongées.
  • L'huile de CBD (cannabidiol), substance légale issue du chanvre (Cannabis sativa) améliore la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson (amélioration du contrôle musculaire, diminution de l'anxiété, de la dépression et des troubles du sommeil). On utilise l'huile de CBD à 10 % à raison de 3 gouttes trois fois par jour (avec possibilité d'augmenter progressivement la dose) à garder une minute sous la langue avant de l'avaler.
  • Lorsque la maladie a déjà fait son apparition il est intéressant de faire en sorte d'éliminer les métaux lourd qui encombrent l'organisme. Pour cela, parmi les différents traitements qui existe, on peut recommander :
    • un produit des laboratoires Le Stum : Xénosulf ;
    • la prise de chlorella (une algue verte) en consommation quotidienne (5 g par jour) pendant deux mois.

À noter : certains thérapeutes considèrent que si la chlorella n'est pas supportée par le patient, il faut lui en donner en bien plus grande quantité ! Cela s'explique par le fait que la chlorella mobilise les métaux lourds (mercure en particulier) en plus grande quantité que ce qu'elle est capable d'évacuer lorsqu'elle est consommée à faible dose.

En augmentant la quantité de chlorella consommée, celle-ci est alors en mesure de prendre en charge l'ensemble des toxiques mobilisés présents dans l'organisme.

La micro-immunothérapie

Il existe une relation étroite entre le système nerveux et le système immunitaire. On observe en effet des altérations de la réponse immunitaire et la présence d'inflammations chroniques dans les maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. Par ailleurs, avec l’âge, une série de changements intervient dans le système immunitaire, ce qui affecte sa régulation et est susceptible de déclencher l'apparition de maladies.

Dans ces cas, la micro-immunothérapie cherche à réguler la réponse immunitaire et à moduler l'inflammation de façon optimale mais aussi à contribuer au bon fonctionnement du système nerveux. Il est quoi qu'il en soit préférable de consulter un médecin formé en micro-immunothérapie, afin de disposer du traitement le mieux adapté à votre pathologie.

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